Kagerô - Loup

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Nom :
Kagerô .
Signifie Éphémère en japonais .

Sexe :
Masculin .

Clan :
Air .

Pouvoir :
Kagerô a un esprit perturbé. Il est en quelques sortes jamais lui-même, ou en tout cas nul ne sait qui est vraiment lui. Il est schizophrène, expliqué dans son caractère. Son pouvoir à lui n'est pas vraiment facile: Malgré qu'il soit aveugle, quand il se concentre, il peut voir toutes les auras des êtres vivants. Ce qui est difficile avec cela, c'est qu'il n'ose pas utiliser ce pouvoir. Pourquoi ce bandeau, me demanderiez-vous ? C'est encore plus compliqué : Ses yeux donnent d'atroces souffrances à celui qui les regarde .....

Histoire :
Il pleuvait ce jour - là, le jour où j'ai aspiré ma première bouffée d'air frais. Le jour où j'ai vu ma mère pour la première fois. J'étais trempé, et fatigué surtout. Je ne trouvais pas la force de me relever du premier coup. Ce n'était que quelques heures plus tard, après un sommeil profond, que je pris mon courage et je me mis à sautiller maladroitement. Ma mère me surveillait du coin de l’œil. Mais en fait, je voyais bien qu'elle n'avait pas vraiment l'air de s'en soucier. Je l'aimais vraiment, pendant un temps. Elle me parlait de mon père comme un être chaleureux manquant un peu de courage pour voir son fils. Il était parti quelques minutes après que j’aie ouvert mes yeux pour la première fois, le monde était noir, mes yeux, disais ma mère, étaient pâles et sans éclat de vie . Elle m'avait décrit mon père dans les moindres détails, je le connais sous une forme imaginée ... Un grand loup à qui je dois la vie. Cette vie misérable que je vis maintenant. Ce n'était que quelques jours plus tard que ma mère me laissa seul, alors que je dormais. Plein de questions venaient et partaient dans ma tête. S’était-elle fait enlevée ? Était- elle partie de son plein gré ? S’était-elle fait tuée par des loups pendant la nuit ? Tant de question sans réponses que je me posai sans arrêt. Je finis par entreprendre une marche vers le sud, vers les pays chauds. Je marchai silencieusement, mais surtout ... Seul. Je marchai dans l'ombre le jour. Je ne dormais presque pas. Un jour je fini par m'écrouler de fatigue ... Un dernier coup d'œil sur le monde me fit sentir une présence marcher vers moi, avant que je ne sombre vers l’inconscient.

Je me réveillai quelques jours plus tard, à ce que l'on me dit. Un cheval m'avait traîné par ici en me voyant m’écrouler. J'étais dans un troupeau perdu, dans le nul part. Je ne connaissais ni l'endroit ni les chevaux peuplant ce petit troupeau, mais bizarrement, je sentis tout le monde chaleureux avec une certaine joie de vivre, malgré que je fusse normalement un chasseur. Je restai un peu distant, peu habitué d’un troupeau pareil. Plus tard, je me rapprochai un peu, faisant connaissance de certains chevaux. Un jour, un séduisant inconnu entra dans le troupeau. Je l’observai longuement, avant de vaincre ma timidité et aller lui parler. Il était gentil avec moi. Je restais toujours avec lui, presque sans le lâcher d’une semelle. Quand il partait à l’aventure pour rechercher un point d’eau pour le troupeau, je lui emboîtais toujours le pas. Follow, Ainsi s’appelait – il. Je me souviens parfaitement de lui. Il était mon seul ami. Un jour, il s’en était allé pendant la nuit, comme ma mère. Je fit une patrouille autours du territoire, mais ne le retrouva point. J’avais mal au cœur, ne sachant plus que penser. Tout le monde le traita de lâcheur et de lâche dans le troupeau. Le lendemain, je partis également. Je n’arrêtais pas de penser à lui, je voulais lui parler. C’était le seul en qui j’avais confiance. Mais je voulais apprendre à connaître mon père aussi , que je cherchais depuis si longtemps … Ma longue marche continua à travers une petite vallée ou l’air humide me rendis la tâche de respirer un peu plus difficile . Cela faisait de nouveau depuis quelques jours que je marchai sans dormir. Mes genoux tremblaient, et j’étais intérieurement très triste et désespéré. Je savais que j’étais seul à faire ce voyage. Soudain, j’entendis des voix, lointaines, me suppliant de les écouter. Je relevai faiblement la tête, plissa les yeux en essayant de percer mon aveuglement, et tenta de trouver qui me parlait. Je ne sentis rien du tout qui pouvait me parler. Elles continuaient à me parler, elles venaient de tous les côtés. Pourtant, il n’y avait personne. Je pris peur, je me recroquevillai sur le sol, tremblant. J’avais froid, j’avais faim et j’avais besoin de sommeil. A ajouter à tout cela j’étais au bord de la déprime, abandonné et … Seul. Les voix se rapprochaient, de plus en plus nombreuses. Je fermai les yeux, terrorisé. Je tentai de me calmer, pensant que ce n’était qu’un rêve. Mais rien n’en fit, elles se rapprochèrent toujours. Elles étaient toutes près. Soudain, je sentis comme un souffle chaud à mon oreille. Et c’est là que tout commença. Pris de folie, je me relevai. J’ouvris grand mes yeux. Une hideuse silhouette se dressa devant moi avec un affreux grognement. Je la voyais, elle, mais pas le reste du monde. Il avait quatre yeux et six pattes. Horrifié, je me jetai sur lui, suppliant que ce soit un rêve.

Puis tout s’arrêta subitement. La brume se leva, et ce que je sentis me glaça le sang : Je venais de tuer un pauvre poulain. Je me relevai, lâchant un cri déchirant. Je commençai à courir Dieu sait où. Soudain, je me cognai contre un grand torse. Un loup, grand, me regarda d’un œil inquiet. Je le dévisageai un moment, puis il m’aida à me relever. Je tremblais de partout, horrifié. Je venais de commettre un meurtre … Et je ne m’en étais même pas rendu compte ! J’avais vu une bête atroce, pas un poulain , et en plus j’avais vu , alors que j’étais aveugle … Et je me rappelai seulement maintenant les choses que j’entendais … que les autres ne voyaient ou n’entendaient jamais. Je savais que j’étais malade. Je m’effondrai en larmes devant l’inconnu, qui me releva à nouveau doucement, tenta de me consoler, et m’amena plus loin, me soutenant sur sa forte épaule. Lui aussi était gentil avec moi, et, avant que je ne retrouve un état d’esprit plutôt normal. Follow. Je croyais que c’était lui. Mais ce n’était pas lui. Nous fîmes un long chemin ensemble. Il me guida et tentai de me faire oublier ce que je venais de faire, en vain. Puis, il partit aussi, comme une plume dans le vent. Je voulais le retrouver, lui aussi. Les larmes coulèrent à flot : Je venais de perdre un deuxième ami. Étais – je si repoussant ?


Caractère :
La confiance n'a jamais été mon fort . Dans toute ma courte vie , la confiance règne qu'à mes deux ' amis ' : Perhaps et Follow , que je connais quand - même presque depuis le jour de ma naissance , morts , désormais . On me traite de naïf , d'obsédé . Je n'assume jamais mes actes , je suis comme doté de plusieurs personnes . Une qui déprime , l'autre attaque à tout bout de champs ... L'une encore vous séduit dès la première seconde , l'autre se montre timide , garde ses distances . Je n'ai jamais été très sociable . On me traite comme un malade mentale , agissant différemment à chaque nouvelle rencontre , si ce n'est pas toutes les minutes , d'où ce stupide surnom de ' psychopathe ' . Malgré déjà ce caractère bien plus qu'ennuyant , je souffre de schizophrénie , ce qui veut dire qu'il m'arrive de confondre les rêves et la réalité , ou de voir des choses qui ne sont pas réelles . Par exemple , à votre première rencontre avec moi , je pourrais vous prendre pour un renard , ou comme une salle bête que j'attaquerai ou fuirai pour me défendre , par exemple . Ce pourquoi je garde mes distances . Je reste seul , en souffrant en silence . Je n'aime pas voir des autres , de peur de leur faire du mal . De toute façon , il est rare de me voir la journée , d'une certaine façon , je n'aime pas le soleil , et j'adore la pluie & la lune , surtout quand celle - ci est pleine . Si je devais choisir un élément , je choisirai le vent , qui me portera vers ma liberté , là où je le veux .... Triste et désespéré , quand je me contrôle lors d'un combat , je montre clairement que ce n'est pas mon fort , je reçois sans donner . Je suis dur à comprendre , personne ne me comprendra un jour . Un jour , on m'a posé la question si j'étais prêt à aimer . Non , ai - je répondu . Je pense que je ne le serai jamais d'ailleurs . Depuis ma naissance , je suis aveugle . J'ai appris à vivre en voyant le monde noir et ténébreux . Mes autres sens se sont développés , heureusement .